Avant de préciser la place de la campagne dans les
vacances des français, il faut noter que depuis les années 1980, la part de l’été
diminue au profit de l’hiver dans un contexte
de lente progression du taux de départ en vacances (moins de 45% en
1964, 56%en 1979 et prés de 65% en 2004).En 1979, 69% de séjours de vacances se
situaient en juillet aout, contre 57%en 2004. Hors période estivale les mois
les plus prises sont février, avril et décembre qui correspondent en France aux
‘’Petites’’ vacances scolaires. Le plus grand étalement des vacances sur l’ensemble
de l’année touche touches tous les âges avec toutefois quelques variations. En
2004, les 35-39 ans ont pris 64% de leurs séjours de vacances en juillet et en aout.
En revanche, les plus de 60 ans étalent les leurs sur toute l’année. Si le
nombre de séjours augmente, leur durée moyenne diminue. Depuis 1999, la durée
moyenne des séjours s’est stabilisée a une douzaine de jours.
En 1949, avec le nouvel essor du tourisme âpre le
guerre, la campagne constituait, et de loin, le premier type de séjour de vacances. Elle conserva
cette suprématie jusque vers 1957. A cette date, les séjours a la mer l’importaient
sur ceux passes a la campagne, en liaison semble-t-il avec l’accroissement du
niveau de vie (35% des séjours a la mer). La baisse fut encore plus brutale en
1961. L’enquête de l’institut français d’opinion publique sur les vacances en juillet-aout
1961 constante que ‘’ceux qui sont allés a la mer ont trouve leurs vacances plus
agréables que ceux qui sont allés a la campagne. Si en 1964, l’INSEE plaçait de
nouveau la champagne au premier rang des types
de séjour, le deuxième sondage de l’IFOP en 1963 confirmait l’effacement
de la campagne au profit de la mer. Pour cet Institute de sondage, le pourcentage
des séjours principaux a la campagne est passe entre 1961 et 1963 de 28% a 26%
et la mer de 28% a 35%. En 1965, si l’on considère non plus le pourcentage de
personnes parties en vacances, mais celui du nombre de journées-vacances, on
peut constater que la campagne reste a la deuxième place dans la géographie vacancière
des français, après la mer.
L’action menée par les pouvoirs publics en faveur
du tourisme rural s’inscrit déjà dans les années 1975-1980 dans un contexte
global d’amenuisement du rôle touristique de la campagne tout au moins en ce
qui concerne les séjours d’été supérieurs a quatre jours, c’est-a-dire en
dehors des migrations de week-end liées largement a la possession d’une résidence secondaire.
Bernard preel qui dresse au regard du vacancier français affirme que ‘’ le
tourisme vert n’est pas mur’’. En 2004, les Français on passe 188 millions de nuitées
de vacances a la campagne soit pratiquement le même total qu’en 1964 (190
millions). Pendant cette période, le nombre de nuitées a la campagne par
partant est passe de 9,3 a 5, alors que le nombre de nuitées de vacances par Français
est passe de 13 a 17 Les vacances a la campagne semblent donc attirer moins les
Français.
En 2007, le bord de mer reste l’espace privilégie
des Français pour les vacances d’été (45% des séjours et 49% des nuitées),
alors que la fréquentation des campagnes s’est stabilisée (30% des séjours et
des nuitées). Le semestre d’hiver comprenant non seulement ‘’les vacances d’hiver’’
(février) mais aussi les vacances de Toussaint et de Noel, on comprend que la
montagne n’est pas la principale destination des Français pour les vacances d’hiver.
Les espaces les plus fréquentés sont la ville (42% des séjours et 38% des nuitées)
et la campagne (35% de séjours et 31% des nuitées)
Les vacances sur le territoire français souffrent
de la concurrence des vacances a l’étrange dont la part n’a cesse de connaître
entre 1964 et 2004. En 1964, les Français effectuaient 12% de leurs séjours a l’étranger
contre 19% en 2004 (L.Dauphin, MA Le Garrec, F.Tardieu, 2008)
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